Throughout his career, Feist alternated between periods of extraordinary productivity and periods of depression that left him struggling to paint. In 1984, early in his friendship with Olitski, he asked the older painter, whose work Feist had long admired, if he, too, struggled sometimes, if he had doubts about his art or his abilities as an artist. “Of course I do,” Olitski replied. “The thing is not to get paralyzed.” The depth and breadth of Feist’s experiments featured here, to say nothing of the more than 2,600 substantial paintings accounted for in his records (a number that doesn’t include the AGA’s collection) show that this is something he knew already – though no doubt it was reassuring to be reminded of it by a friend.
Tout au long de sa carrière, Feist a connu des périodes de grande productivité alternant avec des périodes de dépression qui l’empêchaient de peindre. En 1984, au moment où il crée des liens d’amitié avec Olitski, il demande à ce peintre plus âgé, dont il admire depuis longtemps le travail, s’il lui arrive aussi d’avoir des problèmes, des doutes sur son art ou sur ses aptitudes en tant qu’artiste. « Bien sûr que oui », répondra Olitski : « Il faut juste ne pas se laisser paralyser. » La profondeur et l’ampleur des expériences de Feist présentées ici, sans parler des plus de 2 600 œuvres substantielles répertoriées dans ses archives (un nombre qui ne comprend pas la collection de l’AGA), révèlent qu’il le savait déjà, mais ce devait sans doute être rassurant de se le faire rappeler par un ami.