During the seven years he spent in the Prairies – six in Calgary and one in Regina – Feist’s painting evolved. He began to produce grids like the ones we see here, where the looseness of some of those experiments in black transforms into slightly muddied colours and deliberately imprecise lines within a set structure. “They suggested an effort to achieve the spontaneity of children’s art,” Wilkin would later write about Feist’s grid paintings, “despite their clear aesthetic ambition.”
Drawings like these two untitled works from 1971 show him carefully testing options – different colours, different scales, different proportions – for works in which all that practice transforms not into precision but into something that feels whole. Like it emerged as a single, spontaneous, image.
Évolutions dans les Prairies
Durant les sept années passées dans les Prairies, dont six à Calgary et une à Regina, la peinture de Feist évolue. Il commence à produire des grilles comme celles que nous voyons ici. Certaines de ces expériences dominées par la couleur noire, parfois réalisées sans retenue, mènent à des couleurs légèrement brouillées et des lignes délibérément imprécises dans une structure définie. Karen Wilkin commentera plus tard les « grilles » de Feist en ces termes : « Elles suggèrent une tentative de retrouver la spontanéité de l’enfance, malgré une évidente ambition esthétique. »
Des dessins comme ceux-ci, produits en 1971 et auxquels il n’a pas attribué de titre, donnent l’impression que l’artiste met soigneusement certaines options à l’essai en testant différentes couleurs, différentes échelles et différentes proportions, réalisant ainsi des œuvres caractérisées non pas par la précision, mais par quelque chose qui nous semble former un tout… Cela finit par donner une image… unique… spontanée.