Presents

Harold Feist

Untitled

Sans titre

1988
1988

“Great art has supreme confidence locked up in there,” Feist declared in an undated piece of writing, left among dozens of personal and professional letters, photos, and mementos, in his studio after he died. “It has perfection in there. It is something made by man that is better than anything that man is supposed to be able to make.” Reading Feist’s words alongside these almost 1000 works, it is clear that confidence, and great art, could often feel like they were eluding him. He is self-deprecating and self-critical, always trying to find something better than what came before. And yet here are these confident streaks of paint, these strange, almost disturbing colours: blotches of black against the pink in Untitled (1988); orange and blue muddying the ground the silver shoots across in Untitled (1992).

« Une confiance suprême est confinée dans le grand art », déclare Feist dans un texte non daté, retrouvé dans son studio après sa mort, au milieu de dizaines de lettres personnelles et professionnelles, de photos et de souvenirs. « Il y a de la perfection là-dedans. C’est quelque chose fait par l’homme qui vaut mieux que tout ce que l’homme est censé pouvoir faire ». En lisant ces mots de Feist à proximité de ces presque 1000 œuvres, il est clair que la confiance et le grand art semblent souvent lui échapper. Il fait preuve d’autodérision et d’autocritique, essayant toujours de trouver quelque chose de mieux qu’auparavant. Et pourtant, voici ces traînées de peintures pleines d’assurance, ces couleurs étranges, presque inquiétantes : des taches noires contre du rose dans l’œuvre sans titre de 1988; de l’orange et du bleu qui viennent embrouiller le fond; une flèche argentée qui le traverse dans l’œuvre sans titre de 1992.