Presents

Harold Feist

Untitled

Sans titre

1986
1986

Colour and Confidence

Look at what the collection shows us of Feist’s work in the 1980s and it’s hard to see the artist who created those early, structured collages of figure and maps. The paint pools and crackles, layers of differing opacities turning bright, pure colours into strange new ones. The spokes are full of energy, exploding outwards instead of progressing in orderly fashion around their central point. Settled in Toronto, married again, he had not only a commercial gallery in a city with a far larger art market than the ones he’d been in before, but a dealer he shared with his idol Olitski. “I think when you asked why Toronto seems such a healthy place for painting,” Feist wrote to the older painter in May 1984, early in what would become a deep and lasting friendship, “I answered something about a lot of people here who like – love – good art and who even buy it. An audience. But I imagine you recognized how much more than that there is here. Like a family related by choice.” Feist’s career – and his personal life – would continue to have their ups and downs. But after almost two decades of geographical and artistic wandering, he had found his home.

Couleurs assurées

Jetez un regard sur les œuvres de Feist des années 1980. Celles de cette collection permettent difficilement d’y reconnaître l’artiste qui a créé les premiers collages structurés de figures et de cartes. La peinture s’agglutine et se fissure. Des couches de différentes opacités transforment des couleurs pures et éclatantes en de nouvelles teintes étranges. Des rayons pleins d’énergie explosent en s’éloignant, plutôt que de progresser sagement à partir du point central. Installé à Toronto, remarié, Feist dispose non seulement d’une galerie commerciale dans une ville où le marché de l’art est bien plus important que dans les villes qu’il a connues auparavant, mais aussi d’un marchand qu’il partage avec son idole Olitski. Au tout début de ce qui allait devenir une amitié profonde et durable, en mai 1984, Feist écrit à son aîné : « Je pense que lorsque vous m’avez demandé pourquoi Toronto semblait être une ville très favorable aux peintres, j’ai parlé du grand nombre de ses habitants qui aiment… sont fous du bel art, au point d’en acheter! Un public! Mais j’imagine que vous avez reconnu qu’il y avait bien plus que cela ici. Comme une famille qu’on s’est choisie. » La carrière de Feist et sa vie personnelle continueront de connaître des hauts et des bas. Mais après presque deux décennies d’errance géographique et artistique, il a trouvé sa place.