This tension between satisfaction and dissatisfaction, uncertainty and ambition, comes up again and again in Feist’s letters. And it seems to echo through the collection, too, as the dates tick forward and the works accumulate. Are these three little paintings – part of a set of 27 of the same style, size, and year – sketches for larger works or an idea that ran its course in what we have here? Their bright colours, yellows, oranges, and greens tempered by vibrant browns, might still be lyric, but they’re no longer light. Their quickness and flatness ditch the depth that’s there in even the prettiest of the layered works. “Sometimes I think of all these forays as simply my apprenticeship and am perhaps rushing things,” Feist wrote to Wilkin the same year he painted these. He was in Regina, bored of teaching, isolated, frustrated with his work. He was still searching for something to sustain him.
Cette tension entre la satisfaction et l’insatisfaction, l’indécision et l’ambition, revient sans cesse dans les lettres de Feist. Elle semble également se répercuter dans la collection, au fil des années et dans l’accumulation des œuvres. Ces trois petites peintures, qui font partie d’un ensemble de 27 tableaux du même style, de la même taille et de la même année, seraient-elles des esquisses en préparation d’œuvres de plus grande envergure, ou une idée qui fait son chemin? Leurs couleurs vives, soit les jaunes, les orangés et les verts tempérés par des bruns éclatants, sont peut-être encore éloquentes, mais elles ne sont plus légères. Leur rapidité et leur planéité ignorent la profondeur que l’on trouve même dans les plus jolies œuvres réalisées par couches. « Je pense parfois que toutes ces incursions ne sont qu’apprentissage, et que je précipite peut-être les choses », écrit Feist à Karen Wilkin, l’année même où il peint ces tableaux. Il était à Regina, lassé d’enseigner, isolé, frustré par son travail, et encore en quête de ce qui pourrait le soutenir.